Chez OCE, la préservation de la biodiversité n’est pas une simple mission : c’est un engagement au quotidien. Au cœur de cet engagement, le métier de chargé(e) d’études naturaliste jour un rôle clé.

En quoi consiste le métier ? Quels sont ses enjeux et ses missions ?
Le chargé d’études naturaliste intervient en amont, pendant et après les projets d’aménagement ou de construction pour évaluer, suivre et accompagner leurs impacts environnementaux.
Son objectif ? Produire une expertise de terrain afin d’éclairer les décisions, garantir le respect des réglementations environnementales et proposer des solutions concrètes pour préserver les écosystèmes.
Qu’il s’agisse de réaliser des inventaires faune/ flore, de participer à des études d’impact, de concevoir des plans de gestion ou d’assurer un suivi écologique, le chargé d’études naturaliste jour un rôle de médiateur entre nature et aménagement. Il agit pour que les projets se fassent dans le respect du vivant, en tenant compte des enjeux locaux et des dynamiques écologiques.
Découvrez les grandes étapes d’une étude naturaliste dans cet article.
Observer pour comprendre : les inventaires naturaliste
Avant de lancer un projet, il est essentiel de comprendre l’état initial du terrain. Le chargé d’études naturaliste commence par une préparation minutieuse : il s’assure des autorisations d’accès au terrain, analyse des données existantes et prépare des cartes adaptées. Cette phase de préanalyse permet de s’approprier le projet, de cerner les différents habitats (zones humides, mares, forêts) et de comprendre le contexte et les enjeux écologiques y compris sur des sites protégés sensibles, comme les zones Natura 2000.
Une fois sur le terrain, le travail d’observation commence. Equipé de matériel spécifique en fonction des espèces ciblées, le chargé d’études identifie la faune, la flore et cartographie les habitats naturels. Plusieurs passages sont parfois nécessaires et l’étude peut se dérouler sur un cycle biologique complet (un an).
De retour au bureau, le chargé d’études compile les informations recueillies dans un rapport et dresse un « portrait » précis de la zone étudiée.

Assurer la compatibilité des projets : les études réglementaires
Dans le cadre d’études d’impact ou d’autorisations réglementaires, le chargé d’études naturaliste joue un rôle clé. Il commence par établir un diagnostic de l’état initial à travers des inventaires naturalistes. Ensuite, il accompagne les porteurs de projets pour s’assurer que les aménagements prévus respectent les enjeux environnementaux. L’approche repose sur la séquence ERC : Eviter, Réduire, Compenser les impacts potentiels sur la biodiversité.

Mesurer l’impact : le suivi écologique
L’efficacité des actions environnementales se mesure sur le long terme. Le chargé d’études naturaliste assure un suivi rigoureux, dès la phase de chantier pour s’assurer que les équipes respectent les mesures préconisées. Une fois le chantier terminé, le suivi se poursuit sur plusieurs années. Des inventaires faune/flore réguliers sont réalisés selon des protocoles identiques afin de comparer les données au fil du temps. Si les résultats ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés, des mesures correctives sont proposées.

Agir pour préserver : plans de gestion et valorisation du territoire
Observer la nature ne suffit pas, il faut agir. C’est là qu’interviennent les plans de gestion. En fonction des objectifs fixés, le chargé d’études naturaliste définit des actions précises. Chaque mesure est détaillée dans des fiches actions claires :
– techniques à appliquer,
– secteurs concernés,
– période d’intervention…
L’idée est de fournir des outils concrets pour ceux qui géreront le terrain au quotidien, avec une estimation des coûts pour anticiper les besoins.

Un travail d’équipe et des défis à relever
Le métier de chargé d’études naturaliste ne se résume pas à des missions en solitaire sur le terrain. Chez OCE, la collaboration avec d’autres pôles comme le VRD, le paysage, l’environnement ou l’eau, enrichit les approches grâce à des expertises complémentaires et croisées.
Le défi principal réside dans la sensibilisation des porteurs de projets. Il ne s’agit pas seulement de poser des contraintes, mais de faire comprendre que la préservation de l’environnement est une opportunité. Transformer des obligations perçues en fierté pour les réalisations accomplies, c’est là toute la force de la pédagogie des naturalistes.


Un exemple concret : L’écoquartier de la ZAC de la Croix à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
OCE a accompagné ce projet d’écoquartier de bout en bout : des inventaires initiaux à la rédaction des dossiers réglementaires, en passant par le suivi des mesures compensatoires afin de minimiser l’impact de ce projet sur l’environnement.
Aujourd’hui, les travaux de la phase 1 ont commencés. Selon Le Courrier Vendéen, la livraison de la première tranche du projet est prévue pour 2025, avec pour objectif la remise des premiers trousseaux de clés cette même année.
Pour concilier développement urbain et préservation des écosystèmes, OCE a appliqué la démarche :
– Eviter les impacts en identifiant en amont les zones sensibles.
– Réduire les perturbations en adaptant les périodes de travaux pour limiter l’impact sur les habitats et les espèces.
– Compenser par des actions concrètes : replantation de haies, revalorisation d’une zone humide avec gestion raisonnée des espaces naturels et mise en place d’un parcours pédagogique avec des liaisons douces et panneaux d’information.
Cette approche permet d’assurer un aménagement respectueux des milieux naturels tout en répondant aux objectifs du projet.